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De l'autre côté du globe est une île perdue dans l'Océan Pacifique, La Nouvelle-Zélande, notre exact antipode, une terre lointaine, inaccessible, quasi inconnue de ce côté-ci de la planète.
Il y a pourtant quelques exceptions : certains de nos compatriotes savent situer sans hésiter la Nouvelle-Zélande sur une mappemonde.
Ainsi au Quesnoy, petite ville du nord de la France, on sait sans hésiter situer la Nouvelle-Zélande sur une mappemonde : le souvenir des héros qui ont délivré la ville du joug de l'occupation allemande, en Novembre 1918, s'est perpétré et transformé en une véritable amitié. De nos jours, les nombreux voyageurs néo-zélandais qui visitent Le Quesnoy sont toujours accueillis comme les " héros du bout du monde ".
Et c'est ainsi qu'on découvrira que les liens entre la France et la Nouvelle-Zélande ne se réduisent pas à la cinglante humiliation du Rainbow Warrior ou aux affrontements sur les stades de rugby.
Les tunnels d'Arras ont été redécouverts par hasard voici quelques années, véritable ville souterraine creusée par des bataillons de mineurs néo-zélandais, destinée à contenir une armée de 25 000 hommes.
S'en suivit la Bataille d'Arras, première grande victoire des Britanniques contre l'armée allemande, en Avril 1917. Si un coeur Kiwi bat dans le Nord de la France, on retrouve en Nouvelle-Zélande, les traces d'une colonie française fondée vers 1860, portant les espoirs de la France d'annexer le Sud du pays.
Espoir déçu : les colons français envoyés par l'administration de Louis-Philippe arrivèrent trop tard car l'Union Jack flottait déjà. Ils établirent néanmoins la petite ville d'Akaroa, « the french village », l'une des grandes fiertés de l'île du Sud.
Autant d'histoires constituent le prétexte à une découverte originale et enrichissante de notre exact antipode.
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