1858 |
Loi sur les écoles
"indigènes". Etablissement d'une subvention
en faveur des écoles Māori (toutes les écoles
à cette époque étaient des écoles
missionnaires)
Au commencement, les écoles missionnaires enseignaient
dans la langue Māori. Après 1847 il fallait enseigner
en anglais pour bénéficier d'une subvention
de l'état.
Cette loi dure sept années seulement. Toutes les écoles
sont obligées de fermer en 1865, à cause des
Guerres Néo-Zélandaises. C'est la fin des écoles
missionnaires. |
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1867 |
Loi sur les écoles
"indigènes" 1867 - une extension de la loi
1858. Le gouvernement propose des écoles d'état
aux communautés Māori qui en font la demande. En
retour, la communauté Māori doit fournir un site
convenable pour l'établissement d'une école.
L'enseignant est Européen, et l'usage de la langue
Māori n'est pas encouragé dans les écoles.
Le raisonnement de l'époque était celui-ci
: puisque la population Māori n'était plus que
de 42.000 personnes en 1896, on pouvait être certain
que la race Māori serait absorbée par la culture
européenne, et disparaîtrait tout simplement.
L'interdiction de la langue Māori dans les écoles devait
favoriser ce processus. Si bien que, dans les années 60, la
langue Māori n'était la langue principale que de 26% des
Māoris.
Au début, beaucoup de Māoris accueille favorablement
l'enseignement en anglais. Les enfants deviennent rapidement
bilingue - ils parlent Māori à la maison, Anglais
à l'école. |
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Grâce à la campagne menée
par Sir Apirana Ngata, la langue Māori fut inscrite au
programme universitaire en 1951. Plus tard, le troisième gouvernement
travailliste mit en place des plans de formation d'enseignants,
pour les gens de langue Māori.
A partir de 1976, des cours en langue Māori furent inclus
dans les programmes de cours de 5 Universités et 8 instituts
de formation.
En 1981, le premier programme "kohanga reo" (la langue du
nid), fut mis en place, dirigé par des femmes Māori. C'était
un programme "d'immersion" dans la langue Māori pour
les enfants pas encore scolarisés. Il s'agissait de permettre
à chaque enfant Māori d'être bilingue avant l'âge de 5
ans.
En 1994, on comptait 809 établissements "kohanga reo". En
1985, le Tribunal de Waitangi déclara que la langue Māori
était un "taonga" (un trésor), qui devait être protégé selon
les termes du Traité de Waitangi.
En 1987, la Loi sur la Langue Māori fit du Māori
une des langues officielles de Nouvelle-Zélande. Une Commission
de la Langue Māori fut aussi créée, en vue de promouvoir
le Māori pour en faire une langue vivante. Des stations
de radio et de télévision ont été créées, par des Māoris,
pour les Māoris, et en langue Māori.
Une Semaine Nationale de la Langue Māori. est organisée
chaque année.
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1900 |
Lois des Conseils
Māoris, créant des programmes de santé publique. Trois
dirigeants Māoris se distinguèrent en apportant des améliorations
dans le domaine de la santé, pour les Māoris : Apirana
Ngata (Secrétaire à l'organisation des Conseils Māoris),
Maui Pomare, un docteur qui devint le premier Officier de
Santé Māori en 1900, et Peter Buck (Te Rangihiroa), médecin
également, qui devint l'assistant de Maui Pomare.
Ces trois dirigeants Māoris ont introduit des améliorations
significatives pour la vie et la santé des Māoris. Tous
les trois furent anoblis. Ils avaient suivi leurs études au
Collège de Te Aute.
Le "Te Aute Collège" fut fondé en 1854 par
le Révérend Samuel Williams. C'était un internat religieux
pour les Māoris.
Par la suite, des étudiants de Te Aute Collège, parmi
lesquels Peter Buck, Maui Pomare et Apirana Ngata formèrent
le Parti de la Jeunesse Māori (Young Māori Party).
Les buts de ce parti étaient la coopération avec le "pakeha"
(l'européen) et l'assimilation.
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1907 |
Loi de Suppression
de "Tohunga"
- A l'instigation de Maui Pomare. |
Pomare a aussi favorisé
la création de deux Commissions Royales, s'occupant des plaintes
des Māoris concernant la terre. |
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1920 |
Peter Buck ( Te Ranghiroa) est
nommé premier Directeur de l'Hygiène pour les Māoris. Beaucoup
de réformes en faveur des Māoris dans le domaine de la santé
se mirent en place. |
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1928 |
Ngati Apirana devient Ministre
des Populations Indigènes. Des lois sont votées concernant l'agriculture
Māori. |
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1928 |
Le programme scolaire national
devient le même pour les enfants Māoris ou non. |
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1929 |
Des crédits d'état sont débloqués
en faveur des fermiers Māoris. |
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1935 |
Loi sur le Logement des Populations
Indigènes. Financement par le parti travailliste en 1937. |
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1935 |
Le gouvernement travailliste augmente
les crédits pour l'éducation. L'éducation secondaire devient
gratuite pour tous. L'âge d'obligation scolaire est élevé à
15 ans. |
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1938 |
La Loi sur la Sécurité Sociale
allège le fardeau des personnes en difficulté. Peu après, les
familles bénéficient d'une aide supplémentaire. Les Services
de Santé s'améliorent. |
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1951 |
La Ligue du Bien-Etre
des Femmes Māoris voit le jour. Elle a pour but d'améliorer
les conditions de vie des communautés locales. On commence à
s'occuper du problème de logement des Māoris. On multiplie
la construction de maisons et en 1951, 3051 habitations sont
construites, représentant 36% des maisons des Māoris. |
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Dans
les années 50, la majorité de la main-d'ouvre Māori n'était
pas qualifiée. Les difficultés économiques frappaient donc
plus durement les Māoris que les Européens.
Dans la classe laborieuse, il n'y avait que 6% de Māoris
à des postes qualifiés. Ce n'est qu'à la fin des années 60
que des formations et des possibilités de logement en foyer
dans les villes se sont mises en place sur une grande échelle.
A la même époque, le système d'éducation a enfin remis à
l'honneur les coutumes des Māoris et leur histoire, et
réintroduit la langue Māori dans toutes les écoles.
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