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Le Māori - jeux pré-européens
Poi Toa – “Le Poi guerrier”
Source : les écrits de Daisy Hemana ©

Le poi traditionnel utilisé dans les chants et danses d’action Māori trouve son origine dans le « Poi Toa » des temps anciens.

Ces objets étaient largement utilisés par les Māoris pré-européens – hommes, femmes et enfants - dans les jeux et les exercices physiques : ils permettaient de perfectionner les réflexes, d’augmenter la souplesse et d’améliorer la coordination.

Laila avec poi toa

Le Poi Toa vient des anciens « ki » - ces petits sacs tissés en lin, utilisés pour porter, un par un, les oeufs de Moa (énorme oiseaux, incapable de voler et maintenant disparu).

Pour faciliter le transport, deux ou plusieurs sacs « ki » pouvaient être reliés par une corde de lin tressé que l’on plaçait sur les épaules ou autour du cou. Aujourd’hui le terme « ki » désigne la « tête » du Poi Toa.

 
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Beaucoup de Maori croient que le Poi Toa a une « généalogie ».

Et voici comment ils voient l’arbre généalogique (la « séquence ») du Poi Toa, à partir du Commencement :

  • Io Matua et Whaea Rikoriko
  • Ko Te Ao et Ko Te Po
  • Ranginui et Papatuanuku
  • Tane Mahuta et Hine-i-te-repo
  • Pakoti
  • Hinerauamoa

Le Commencement est neutre, n’a pas de genre. Mais viennent alors Matua (le principe mâle, le genre masculin) et Whaea (le principe femelle, le genre féminin).

Après eux vient le Monde (Te Ao), puis la Longue Nuit ou les Longues Ténèbres (Te Po) .

Ensuite apparaissent les dieux (Atua) :

  • Ranginui (mâle – le Dieu du Ciel)
  • Papatuanuku (femelle – la Mère de la Terre ou Divinité Femelle)
  • A la séparation de Ranginui et Papatuanuku *, c’est Te Ao Marama (la Lumière du Monde) qui apparaît
  • Ensuite il y eut Tane Mahuta (le dieu des forêts et de la brousse) avec trois divinités femelles
  • Tane eut des enfants avec les déesses, et c’est ainsi que naquirent les éléments nécessaires au Poi Toa (les plantes aquatiques –raupo-, le lin – harakeke - etc…)
  • Pakoti est le Dieu de Harakeke (le lin).

* Voir la légende de la séparation de Ranginui et Papatuanuku dans "l'Histoire de la Création" (page en anglais)

Les compétences acquises grâce à la pratique du Poi Toa ont pu être appliquées à l'utilisation des armes et aux techniques de combat.

Les techniques de fabrication du Poi Toa variaient considérablement, non seulement en ce qui concernait le poids du « ki » et la longueur de la ficelle de lin, mais aussi dans les formes (il y avait toutes sortes de « ki » et de « queues ») et la décoration.

En outre, les récits nous parlent de Poi Toa transformés en véritables bombes incendiaires contre des fortifications de Pa (village fortifiée) ou encore en armes pour la chasse au Moa.

De nos jours le Poi Toa ne comporte qu’ un « ki » et une « queue » en lin .

Ceux qui pratiquent le Poi Toa en Nouvelle-Zélande aujourd’hui l’utilisent dans les arts martiaux, le « kapa haka » (les arts traditionnels Māori), les jeux et les exercices.

 
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Laila avec poi toa
Takako avec poi toa

Dans le temps, on utilisait surtout, pour fabriquer le Poi Toa, le « harakeke » (lin), le « ti » (un arbre, dont le plus répandu en Nouvelle-Zélande est le « Cordyline australis ») et le « raupo » (espèce de roseau très commun en Nouvelle-Zélande). Mais de nos jours ces matériaux ont été, pour la plupart, remplacés par des matières synthétiques.

Dans l’exercice des arts martiaux, le « ki » est souvent lesté d’une pierre pour augmenter la résistance et la puissance des participants. Quant aux ficelles, elles peuvent atteindre de un à cinq mètres.

Ces instruments d’origine strictement Māori ont été popularisés partout dans le monde, sous la forme du « fire poi » ( le « poi de feu »). Il est couramment utilisé dans les classes d’aérobic et dans différentes disciplines de gymnastique.

Mes remerciements à Daisy Hemana, Eruera Hemana et Harko Brown for l'autorisation d'utiliser ces textes and photos.

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Attention : Ce site est un site personnel. J’essaie de vérifier au mieux les informations que vous y trouverez, en utilisant des sources différentes. Mais je vous conseille de visiter aussi les sites officiels concernant l’histoire de la Nouvelle-Zélande. Vous trouverez la liste de bon nombre d’entre eux sur ma page Links (sites en anglais).