Beaucoup de Maori croient que le Poi Toa a une « généalogie ».
Et voici comment ils voient l’arbre généalogique
(la « séquence ») du Poi Toa, à partir
du Commencement :
- Io Matua et Whaea Rikoriko
- Ko Te Ao et Ko Te Po
- Ranginui et Papatuanuku
- Tane Mahuta et Hine-i-te-repo
- Pakoti
- Hinerauamoa
Le Commencement est neutre, n’a pas de
genre. Mais viennent alors Matua (le principe
mâle, le genre
masculin) et Whaea (le principe femelle,
le genre féminin).
Après eux vient le Monde (Te Ao), puis la Longue
Nuit ou les Longues Ténèbres (Te
Po) .
Ensuite apparaissent les dieux (Atua) :
- Ranginui (mâle – le Dieu
du Ciel)
- Papatuanuku (femelle – la Mère de la Terre ou
Divinité Femelle)
- A la séparation de Ranginui et Papatuanuku *,
c’est
Te Ao Marama (la Lumière du Monde) qui apparaît
- Ensuite il y eut Tane Mahuta (le dieu
des forêts et
de la brousse) avec trois divinités femelles
- Tane eut des enfants avec les déesses, et c’est
ainsi que naquirent les éléments nécessaires
au Poi Toa (les plantes aquatiques –raupo-, le lin – harakeke
- etc…)
- Pakoti est le Dieu de Harakeke (le lin).
* Voir la légende de la
séparation
de Ranginui et Papatuanuku dans "l'Histoire
de la Création" (page en anglais)
Les compétences acquises grâce à la
pratique du Poi Toa ont pu être appliquées à l'utilisation
des armes et aux techniques de combat.
Les techniques de fabrication du Poi Toa variaient considérablement,
non seulement en ce qui concernait le poids du « ki » et
la longueur de la ficelle de lin, mais aussi dans les formes (il
y avait toutes sortes de « ki » et de « queues ») et la décoration.
En outre, les récits nous parlent de Poi Toa transformés
en véritables bombes incendiaires contre des fortifications
de Pa (village fortifiée) ou encore en armes pour la chasse au
Moa.
De nos jours le Poi Toa ne comporte qu’ un « ki » et
une « queue » en lin .
Ceux qui pratiquent le Poi Toa en Nouvelle-Zélande aujourd’hui
l’utilisent dans les arts martiaux, le « kapa
haka » (les arts traditionnels
Māori), les jeux
et les exercices.
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