Maintenant que je vis en France, j'ai pensé qu'il serait
intéressant de souligner l'importance de la présence
française en Nouvelle-Zélande au 18ème siècle.
Après tout, il s'en est fallu de peu que nous ne soyons devenus
une colonie Française.
J'essaie d'utiliser plusieurs sources différentes pour
mes recherches, lorsque cela est possible. Il s'agit d'un travail
permanent, et je cherche à rectifier les erreurs éventuelles
au fur et à mesure que mes recherches avancent. Ce travail
me plaît beaucoup, d'autant plus qu'il réunit mes deux
passions : la création d'un site Web et l'histoire de la
Nouvelle-Zélande.
Je me présente : je m'appelle
Robbie Whitmore. Bien que née en Nouvelle-Zélande,
je suis maintenant une Franco-Néo-Zélandaise. Un "kiwi"
(comme se nomment eux-mêmes les Néo-zélandais)
loin du pays.
Nous avons quitté la Nouvelle-Zélande pour la France
il y a pas mal d'années déjà, et nous nous
sommes adaptés sans problème à la vie française.
Nous avions recherché nos origines huguenotes,
en commençant par l'ambassade de France en Nouvelle-Zélande,
puis la bibliothèque de Bishopsgate au Royaume Uni. Nous
avons continué en France. Et c'est là que nous nous
sommes fixés.
Mes ancêtres quittaient la France pour l'Angleterre peu après la Révocation de l'Edit de Nantes, en 1685. Ils se sont installés à Londres, où ils fréquentaient une église protestante française qui s'appelait "La Patente", située dans le quartier de Spitalfields. Je crois que cette petite église n'existe plus.
Pour nous, vivre en France ressemble un peu à un retour
aux racines.
J'aime la vie en France, c'est vraiment une expérience unique
pour un Néo-zélandais. Il y a beaucoup de choses auxquelles
il faut s'adapter : une autre mentalité, des coutumes différentes,
sans parler d'une nouvelle langue et une façon de vivre totalement
opposée à la vie en Nouvelle-Zélande. Si un
expatrié est prêt à s'adapter et à accepter
les différences culturelles, une nouvelle vie passionnante
et enrichissante peut alors commencer pour lui.
Puisque nous sommes férus de recherches généalogiques,
nous avons également recherché la branche britannique
de notre famille. A notre grande surprise, nous avons trouvé
sur le Net la liste des passagers du "Strathallan", un
des premiers bateaux à arriver en Nouvelle-Zélande,
et découvert que nos arrière-arrière-grands-parents
étaient à bord.
Eux aussi étaient des expatriés, prêts à
s'adapter à une autre vie qui serait difficile à imaginer
aujourd'hui.
Avant de quitter la Nouvelle-Zélande,
il me semblait normal de voir régulièrement la Voie
Lactée et la Croix du Sud. Depuis que je suis en France,
je n'ai vu la Voie Lactée qu'une seule fois, au coeur de
la campagne française, par une nuit claire. Mais ce sont
les choix qu'on fait dans la vie, et je ne me plains pas.
Le ciel du Pacifique Sud est criblé d'étoiles. Chaque
fois que je rentrais en Nouvelle-Zélande, mon père
était amusé de me voir disparaître régulièrement
vers 22h. Il me retrouvait au fond du jardin, contemplant le ciel.
Ce ciel du sud, avec ses milliers d'étoiles brillantes, clignotant
dans la profondeur de la nuit. Ce spectacle me captivait, et me
captive encore lorsque j'ai l'occasion de retourner en Nouvelle-Zélande.
Je continue à étudier la création des sites
Web, et je souhaiterais remercier les sites qui m'ont accordé
la permission d'utiliser leurs illustrations : cela m'encourage
dans mon travail. La liste de ces sites figure sur ma page de remerciements.
(voir "Acknowledgements")
De temps en temps les gens me demandent pourquoi je me donne tant
de peine pour présenter et mettre à jour un site d'histoire.
C'est parce que je suis vraiment passionnée non seulement
par tout ce qui concerne la création et le management d'un
site Web, mais également par l'histoire de la jeune Nouvelle-Zélande.
Je travaille donc ainsi en même temps sur mes deux sujets
préférés.
Merci pour votre visite. J'espère que vous trouverez intéressant
le contenu de ce site.
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