Une des clauses
du traité établissait le droit de préemption concernant l'achat
de la terre. Les ventes d'avant 1840 devenaient, en principe, caduques.
En mai 1840, Hobson déclara la souveraineté britannique sur le
pays, mais tous les chefs Māoris n'avaient pas signé le traité.
Cependant, on considéra que la majorité était suffisante.
La Nouvelle Zélande fut d'abord tout simplement une dépendance
de New South Wales (Etat d'Australie), mais en 1841 elle devint
une colonie séparée. Depuis le début, Hobson rencontrait des difficultés
avec les colons de La Compagnie.
A Port Nicholson, les colons étaient contre le plan d'Hobson de
faire de Waitemata Harbour la capitale, à la place de Port Nicholson.
Les colons propriétaires de terre étaient hostiles à l'offre de
salaires élevés proposés par Hobson aux travailleurs pour aller
travailler à la construction de bâtiments du gouvernement dans le
nord. Parce que, de ce fait, les travailleurs quittaient le sud
pour le nord, où les salaires étaient plus élevés.
Les colons n'étaient pas contents de la politique de Hobson, qui
semblait favoriser les Māoris. De plus, ni les colons britanniques
ni les colons américains ne voulaient d'un gouvernement britannique.
Ils voulaient que le pays soit autonome. Hobson ne cessa de mener
contre les colons une bataille difficile. Il mourut pendant qu'il
était encore en fonction, en septembre 1842.
C'est le Capitaine Robert FitzRoy, un autre officier de la marine,
qui succéda à Hobson. Les difficultés avec les colons continuaient,
pour les mêmes raisons. En plus, c'est d'un gouvernement en pleine
faillite que FitzRoy héritait.
La Compagnie Néo-zélandaise à Londres était également en train
de vivre une crise financière, cause de mécontentement parmi les
colons. Ceux qui avaient acheté de la terre via la Compagnie se
trouvaient dans l'impossibilité d'obtenir des experts géomètres
un relevé exact de leurs terres. Les travailleurs qui avaient immigré
via La Compagnie, suite à la promesse d'une embauche et d'un salaire,
se trouvaient sans emploi.
Finalement, les colons accusèrent FitzRoy de favoritisme envers
les Māoris. Les colons voulaient que la Grande Bretagne rappelle
FitzRoy. Ils étaient soutenus par les alliés de La Compagnie Néo-zélandaise.
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