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La colonisation de la Nouvelle-Zélande
Le Traité de Waitangi

En août 1839, le gouvernement Britannique envoya le Capitaine William Hobson en Nouvelle-Zélande, avec le titre de "onsul Britannique." Le Capitaine Hobson avait pour instruction l'annexion d'une partie de la Nouvelle-Zélande.

Peu de temps après l'arrivée des premiers colons de la Compagnie Néo-zélandaise dans la région de Port Nicholson (au sud de l'Ile du Nord), le Capitaine Hobson réussit à obtenir les premières signatures des Chefs Māoris, en vue de la signature du Traité de Waitangi.

Le Traité a été signé le 6 février 1840.

King, Marcus 1891-1977 :The signing of the Treaty of Waitangi, Feb 6th, 1840 [Wellington, Free Lance] 1939
Le Traité de Waitangi
La signature du Traité de Waitangi. Agrandissez cet image ( 43k )

Représentants du gouvernent and des Māoris rassemblés à la résidence de M. James Busby, avec le Captain William Hobson. Henry Williams, devant la petite table, explique le texte à un Māori. Le Captain J Nias, James Busby and Tamati Waka Nene sont également présents.

L'utilisation de cette image (sous quelque forme que ce soit) est soumise à l'autorisation de la Bibliothèque Nationale "Alexander Turnbull", de la Nouvelle- Zélande Te Puna Mätauranga o Aotearoa

Une des clauses du traité établissait le droit de préemption concernant l'achat de la terre. Les ventes d'avant 1840 devenaient, en principe, caduques.

En mai 1840, Hobson déclara la souveraineté britannique sur le pays, mais tous les chefs Māoris n'avaient pas signé le traité. Cependant, on considéra que la majorité était suffisante.

La Nouvelle Zélande fut d'abord tout simplement une dépendance de New South Wales (Etat d'Australie), mais en 1841 elle devint une colonie séparée. Depuis le début, Hobson rencontrait des difficultés avec les colons de La Compagnie.

A Port Nicholson, les colons étaient contre le plan d'Hobson de faire de Waitemata Harbour la capitale, à la place de Port Nicholson. Les colons propriétaires de terre étaient hostiles à l'offre de salaires élevés proposés par Hobson aux travailleurs pour aller travailler à la construction de bâtiments du gouvernement dans le nord. Parce que, de ce fait, les travailleurs quittaient le sud pour le nord, où les salaires étaient plus élevés.

Les colons n'étaient pas contents de la politique de Hobson, qui semblait favoriser les Māoris. De plus, ni les colons britanniques ni les colons américains ne voulaient d'un gouvernement britannique. Ils voulaient que le pays soit autonome. Hobson ne cessa de mener contre les colons une bataille difficile. Il mourut pendant qu'il était encore en fonction, en septembre 1842.

C'est le Capitaine Robert FitzRoy, un autre officier de la marine, qui succéda à Hobson. Les difficultés avec les colons continuaient, pour les mêmes raisons. En plus, c'est d'un gouvernement en pleine faillite que FitzRoy héritait.

La Compagnie Néo-zélandaise à Londres était également en train de vivre une crise financière, cause de mécontentement parmi les colons. Ceux qui avaient acheté de la terre via la Compagnie se trouvaient dans l'impossibilité d'obtenir des experts géomètres un relevé exact de leurs terres. Les travailleurs qui avaient immigré via La Compagnie, suite à la promesse d'une embauche et d'un salaire, se trouvaient sans emploi.

Finalement, les colons accusèrent FitzRoy de favoritisme envers les Māoris. Les colons voulaient que la Grande Bretagne rappelle FitzRoy. Ils étaient soutenus par les alliés de La Compagnie Néo-zélandaise.

 
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Les Māoris commençaient à regretter l'annexion de leur pays. Les relations entre le Māori et le colon se détérioraient sérieusement. The Colonial Office (Bureau Colonial) en Grande Bretagne fut finalement obligé de rappeler FitzRoy en 1845.

Le Gouverneur George Grey, officier de l'armée britannique, fut nommé successeur de FitzRoy. Le gouvernement britannique versa des subsides, et les finances de la Colonie devinrent stables. Grey fut alors capable de faire ce que Hobson et FitzRoy avant lui n'avaient pas eu les moyens de faire - acheter de la terre aux Māoris sur une grande échelle.

La Compagnie Néo-zélandaise avait été sauvée par la Grande Bretagne d'un désastre financier. (La Grande Bretagne étant finalement obligée d'accepter la présence de La Compagnie) La Compagnie acheta les Canterbury Plains, dans l'Ile du Sud, et les "Pèlerins de Canterbury", au nombre de 3.500, vinrent s'installer sur une partie de la meilleure terre d'élevage de Nouvelle Zélande.

La terre dans l'Ile du Sud fut facile à acheter puisque Te Rauparaha et ses guerriers avaient sérieusement réduit le nombre de Māoris dans le sud. A part les mineurs d'or, venant d'Australie et des Etats Unis, et qui arrivèrent en grand nombre lors de la ruée de 1861, quand on découvrit de l'or à Otago, la majorité des colons venaient de Grande Bretagne : Angleterre, Écosse et Irlande. Ce groupe représentait environ 40% des Européens de Nouvelle Zélande en 1886. Ils venaient pour la plupart des milieux ouvriers et de la classe moyenne.

Ensuite venaient les Allemands, les Scandinaves et quelques Asiatiques et Européens du sud de l'Europe. Plusieurs milliers de Dalmatiens de l'ex-Yougoslavie d'aujourd'hui se sont installés à Auckland pendant les années 1890.

"Group outside a timber camp hut, circa 1900". Trois colons. Photo pris par les Northwood Brothers.
Trois colons
L'utilisation de cette image (sous quelque forme que ce soit) est soumise à l'autorisation de la Bibliothèque Nationale "Alexander Turnbull", de la Nouvelle- Zélande Te Puna Mätauranga o Aotearoa
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