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Le Kiwi
Au commencement...
Gondwana

Depuis sa séparation de l’ancien super-continent de Gondwana, et avant l’arrivée de l’homme, la Nouvelle-Zélande a vécu totalement isolée pendant environ 80 millions d’années. La masse de terre qui s’est séparée de Gondwana pour devenir la Nouvelle-Zélande porte le nom de « Rangitata land mass » - « la masse de terre de Rangitata ».

La période de séparation des terres a continué, et, 60 millions d’années plus tard, la mer de Tasmanie, qui sépare l’Australie de la Nouvelle-Zélande, avait atteint sa largeur actuelle.

26 millions d’années plus tard encore, deux systèmes de relief principaux marquaient la surface de cette masse de terre néo-zélandaise, – le «Challenger Rift system» (le système de la Crevasse Challenger), sur la côte ouest, qui avait commencé à se former environ 60 millions d’années auparavant, et la bordure en cuvette située le long de la Faille Alpine et de la Fosse Hikurangi, au large de la partie basse de l’île du Nord et de la partie haute de l’île du Sud.

Il y a 5 millions d’années, les deux îles principales de la NZ commençaient à prendre forme.

Il y a 7 mille ans, la plus grande partie de la terre Néo-Zélandaise était recouverte par une forêt typique des climats humides.

L’océan qui entourait le pays protégeait la faune et la flore des animaux prédateurs. C’était l’heureux temps où les Moas couraient en liberté au Pays du Long Nuage Blanc (Aotearoa – nom Māori pour la Nouvelle-Zélande).
Ces énormes oiseaux, incapables de voler, - certains de la taille d’une dinde (l’espèce anomalopteryx ), d’autres pouvant atteindre 3 mètres 70 de haut ( l’espèce Dinornis maximus ) – ont maintenant disparu, alors qu’à l’origine on en comptait 24 espèces différentes.

Le Moa avait en général son habitat dans les plaines, mais certaines espèces vivaient dans les montagnes. Le Moa se nourrissait des branches, des feuilles et des fruits des arbres et des arbustes.

Le kiwi, un autre oiseau incapable de voler, évoluait sur terre. Il s’était lui aussi parfaitement adapté à l’environnement des forêts néo-zélandaises. Il se nourrissait principalement de vers de terre et de larves. Il existe aujourd’hui quatre espèces de kiwi : le «kiwi brun» de l’île du Nord, le «kiwi brun» d’Okarito, le grand kiwi «tacheté» et le petit kiwi «tacheté». Ce sont tous des oiseaux protégés.

L’aigle «Haast», le plus grand et le plus fort du monde, pouvait atteindre une envergure de plus de 3 mètres. Il vivait principalement dans les forêts de l’île du Sud. Cet aigle, maintenant disparu, chassait les grands oiseaux comme le Moa. L’aigle Haast était capable de voler à 80km à l’heure.

Les Polynésiens
"Un pays lointain, recouvert d’une chape de nuages, très humide, avec un sol à l’odeur douceâtre"
Kupe
Jusqu’assez récemment, on pensait que la Nouvelle-Zélande avait été colonisée, entre 950 et 1130 après Jésus Christ, par des Polynésiens arrivés par groupe, en wakas (pirogues) - (certaines à double coque ou avec des gréements spéciaux). Le premier groupe de pirogues est connu sous le nom de «La Grande Flotte».

Les historiens d’aujourd’hui remettent en question non seulement les dates mais également la théorie de « La Grande Flotte » .

(N’étant pas historienne moi-même, et ne possédant pas assez de connaissances dans ce domaine, je ne m’aventurerai pas plus loin dans ce sujet épineux…).


La Tradition Orale (tradition “canoë”)
D’après la tradition orale Māorie, c’est entre 950 et 1150 de notre ère que le grand navigateur polynésien Kupe aurait quitté son pays natal, le Hawaiiki (peut-être près de Hawaii ou de Tahiti) à bord de son Waka (pirogue) «Mata-hou-rua», à la recherche de nouvelles terres. Il aurait découvert la Nouvelle-Zélande , Aotearoa, le Pays du Long Nuage Blanc, et abordé dans la région de ce qui est aujourd’hui Wellington (Capitale du pays)

Selon la légende, Kupe a dérangé une énorme pieuvre, et c’est en la chassant qu’il aurait découvert le détroit de Cook, qui sépare l’île du Nord de l’île du Sud.


›› (“The Dictionary of New Zealand English”, H.W. Orsman, Oxford University Presse, Auckland 1998, indique que le nom Aotearoa est une traduction du nom Māori de la Nouvelle-Zélande, mais précise que ce nom n’aurait concerné que l’île du Nord. Selon Orsman, la traduction la plus exacte du nom Aotearoa serait «le pays du long jour», «le pays de la longue aube» ou «le pays du long crépuscule». ).

Au début les Māoris n’avaient pas de nom pour l’ensemble de la Nouvelle-Zélande. Une montagne, une rivière ou un endroit caractéristique avait un nom mais, comme les premiers explorateurs européens l’ont constaté, il n’y avait pas un nom unique pour le pays dans sa totalité. L’usage du nom «Aotearoa» est venu beaucoup plus tard, après l’arrivée des Européens.

Après avoir passé un certain temps en Nouvelle-Zélande, Kupe serait rentré à Hawaiiki, où il aurait décrit le pays qu’il venait de découvrir comme «un pays lointain, recouvert d’une chape de nuages, très humide, avec un sol à l’odeur douceâtre». Kupe aurait donné les indications nécessaires pour retrouver la Nouvelle-Zélande. Quant à lui, il aurait quitté Hokianga sur ces mots : « Ka hoki nei au, e kore au e hoki anganui maï » : « Je pars maintenant, et je ne reviendrai jamais ».

(Certaines évidences historiques, y compris certains faits racontés par Kupe, donnent l'impression qu'il y avait peut-ętre des habitants dans ce pays avant l'arrivée de Kupe.)

Les premiers colons polynésiens se sont installés dans l’extrême nord de la Nouvelle-Zélande, à Hokianga ou Te Hokianga-a-Kupe, où règne un climat tempéré. Aujourd’hui, beaucoup de Māoris du Northland peuvent remonter dans la recherche de leurs racines jusqu’à l’arrivée en Nouvelle-Zélande de ces premiers colons.

C’est à peu près à l’époque de l’arrivée des premiers Polynésiens que le peuple Moriori, ancêtre des Māori, commença à coloniser les îles de Rekohu, au large des côtes de Nouvelle-Zélande. Rekohu est connu aujourd’hui sous le nom d’Iles Chatham.

 

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