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La colonisation de la Nouvelle-Zélande
Premiers colons Européens

"Ils ont débarqué à Lyttelton, pour découvrir qu'ils devaient grimper une colline à forte pente, connue sous le nom de "The Bridle Track".

Lorsqu'ils ont atteint le sommet, tout ce qu'ils ont pu voir c'était du lin, du "tussock" (herbe indigène très résistante des steppes qui pousse en touffes) des marais (endroit marécageux souvent couvert de phormium ("flax" - ou lin, et de jonc), pas une seule habitation en vue.

Ils ont dit "Et c'est pour cela que nous avons tout quitté !", et ils ont failli faire demi-tour vers l'Angleterre. Ils sont allés à pied jusqu'au "Ferrymead", d'où on les a transportés en canots jusqu'à l'autre côté de la rivière. A cet endroit, il y a aujourd'hui un monument pour commémorer l'arrivée de ces premiers colons."

(Extrait des mémoires écrites de Lorna, une de mes ancêtres. Le grand-père de Lorna, Thomas Smith, parle de l'arrivée des premiers colons en Nouvelle-Zélande, et de la montée à pied du chemin qui fut nommé "The Bridle Track", parce qu'on dut y mener les chevaux par la bride. Après son arrivée, Thomas Smith établit un moulin près de Rangiora, "The Cam")

A cette époque, "Ferrymead" était connu sous le nom Māori de "Ohika Paruparu". Ce nom a une signification : lorsque les femmes Māori venaient à cet endroit pour chercher des fruits de mer à marée basse, elles s'enfonçaient dans le "sable mouillé" de la plage, et elles en étaient couvertes.

 

Les débuts

Avant même toute annexion, les Britanniques, les Américains et les Français exerçaient déjà divers métiers autour de la Nouvelle-Zélande. Leurs baleiniers, marchands et chasseurs de phoques travaillaient le long des côtes néo-zélandaises. La chasse aux baleines avait commencé en 1791 - 1792. Le premier bateau à arriver dans les eaux néo-zélandaises est le baleinier "William and Ann". Peu de temps après, en 1792, c'est le baleinier "Britannia" qui débute son activité dans Dusky Sound (Ile du Sud).

A partir de 1797 arrivent les baleiniers américains puis, dans les années 1830, un grand nombre de baleiniers français. Les phoques étaient chassés, et leurs peaux destinées au marché chinois. De grosses pièces de bois étaient coupées et débitées, pour être acheminées vers les marchés chinois et indien. Le commerce du lin progressait.

Il y avait parfois des tensions. Les habitants des Chathams, les Morioris, tuèrent l'équipage du baleinier français le "Jean Bart". La corvette française "l'Héroïne" riposta par de sévères représailles à l'encontre des Morioris.

Les missionnaires étaient aussi sur place. Avant 1840 il y avait trois groupes : les Anglicans, représentés par "The Church Missionary Society", les Wesleyens et les Catholiques. L'évêque français Jean Baptiste François Pompallier établit la première Mission Mariste à Hokianga, en 1838.

La Baie des Iles devint le point de chute des marchands et des baleiniers. Le bidonville de Kororareka s'est installé par la suite. En route pour Dusky Sound, dans le sud, les baleiniers s'arrêtaient à Kororareka pour y trouver des provisions, et aussi des femmes dans les nombreuses maisons de passe qui s'y étaient établies.

La Nouvelle-Zélande était devenue un pays sans loi, abandonné à ses propres moyens. En 1831, au vu de cette situation, qui continuait à se dégrader, 13 Chefs de la Baie des Iles et de Hokianga, soutenus par "The Church Missionary Society", demandèrent à la Grande Bretagne d'intervenir.

Au début la Grande Bretagne a hésité, mais elle fut poussée à une décision prématurée non seulement à cause des actions de "La Compagnie Néo-zélandaise" mais aussi à cause des rumeurs selon lesquelles la France était en train de préparer la colonisation de la Nouvelle-Zélande. La marine française était en train d'explorer la Nouvelle-Zélande, et on voyait le drapeau français être hissé pour soutenir tant sa flotte de baleiniers que des citoyens français, dont l' Évêque Pompallier.

 
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Le Baron Charles Hippolyte de Thierry

Pour ajouter à la confusion générale, un certain Baron Charles Hippolyte de Thierry (1793 - 1864) fils d'une famille française qui avait quitté la France au moment de la Révolution française, né lui-même en Angleterre, rencontra le missionnaire Thomas Kendall à Cambridge, en 1820. De Thierry négocia avec Kendall l'achat de terres en Nouvelle Zélande.

Selon le titre d'achat, Kendall aurait négocié, de la part du Baron, l'achat de 40.000 hectares dans la région de Hokianga, pour le prix de 36 haches. La terre était achetée aux chefs Muriwai, Patuone et Tamati Waka Nene. Il parut contestable, par la suite, que les Māoris aient vraiment compris la signification du document qu'ils avaient signé.

De Thierry avait pour plan la "colonisation systématique" de la Nouvelle Zélande, plan tout à fait similaire à l'idée d'Edward Gibbon Wakefield, de La Compagnie Néo-zélandaise. Ce n'est qu'en 1837, 15 années après avoir signé l'acte de vente, que de Thierry est arrivé en Nouvelle-Zélande pour prendre possession de sa terre.

Cependant, pendant ses longues années d'absence, les chefs Māoris de Hokianga avaient vendu une seconde fois certaines parties de la terre achetée par de Thierry à d'autres Européens. Les Européens sur place travaillaient la terre, enrichissant économiquement la région. Et les Māoris avaient eu le temps de se rendre compte que leur terre valait plus que 36 haches !.

A l'arrivée de de Thierry dans la Baie des Iles, les chefs de Hokianga lui ont généreusement offert une plus petite parcelle de terre, à condition qu'il renonce aux 40.000 hectares du titre de vente signé des années plus tôt. De Thierry accepta, et s'installa en Nouvelle-Zélande.

Pendant que de Thierry était encore en Angleterre le gouvernement Britannique avait, en 1833, nommé James Busby "Résident Britannique Officiel". Avec 35 chefs du Nord, Busby organisa la signature d'une Déclaration d'Indépendance.

Lorsque de Thierry est arrivé à Hokianga en 1837 à bord du "Nimrod", accompagné d'un petit nombre de colons, il trouva une Nouvelle-Zélande en voie d'annexion britannique. Par la suite de Thierry écrivit sa biographie, dans laquelle il s'est déclaré "le principal colon pionnier de la Nouvelle-Zélande."

Dès 1839, les américains eurent leur propre représentant consulaire dans la Baie des Iles, Mr James Reddy Clandon, un anglais, né le 1er Octobre 1800 en Angleterre.

 

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