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L'éruption du Mont Tarawera
9 juin 1886

Pendant la nuit du 9 juin 1886, alors que depuis minuit se succédaient des tremblements de terre, une violente éruption se déclencha près de Rotorua.

Le sommet du Mont Wahanga, tout proche, fut littéralement soufflé, produisant un épais nuage noir, qui s'étendit de Taheke jusqu'à Paeroa, et se transforma en une masse énorme d'éclairs et de tonnerre qui devaient durer toute la nuit.

Peu après, c'est un volcan voisin, le Mont Tarawera et son "jumeau" le Ruawahia qui entrèrent en action, crachant le feu. La lave et les rochers furent projetés à plus de 3 000 mètres de haut. La crevasse provoquée par l'éruption s'ouvrit sur une longueur de près de 20 km. Des pierres et de la vase brûlants, provenant du lac voisin Rotomahana, se mirent à pleuvoir à près de 10 000 km à la ronde.

Les fameuses Terrasses Roses et Blanches, qui figuraient parmi les merveilles du monde, furent détruites. Avant ce désastre, les eaux des Terrasses, miroitant dans la lumière du soleil, offraient le spectacle saisissant d'un escalier de cristal étincelant.

Les explosions, qui durèrent pratiquement toute la nuit, furent entendues jusqu'à Auckland, Napier, Wellington, et même Bleinhem, dans l'Ile du Sud. Dans certaines des villes, les habitants pensèrent tout d'abord qu'un navire s'était échoué et appelait à l'aide. La ville de Wairoa, située dans le voisinage de l'éruption, fut recouverte sur 3 mètres d'épaisseur de cendres, de boue argileuse et de pierre.

Le seul signe avant-coureur du désastre qui aurait pu alerter les habitants de Wairoa, c'était, deux semaines auparavant, un raz de marée de moins d'un mètre de haut qui s'était produit sur le Lac Tarawera.

Cependant les Māoris de la région avaient prédit l'éruption. Le lin n'avait pas fleuri la saison précédente, et les Māoris avaient prédit un été sec, accompagné d'un grand tremblement de terre, pour l'année en cours.

Le village Māori de Te Wairoa, son Pa et ses whares, furent complètement ensevelis par les retombées de boue, de cendres et de pierres. Aujourd'hui, Te Wairoa porte le nom du "Village enseveli". 153 Māoris et Européens périrent lors de l'éruption du Mont Tarawera, en cette nuit tragique de 1886.

 
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Volcans

Le trois types principaux de volcans en Nouvelle-Zélande sont le volcan "cône", le volcan à caldeira et le champ volcanique.

Le Mont Ruapehu est un volcan conique, situé à la pointe sud de la zone volcanique du Taupo, la zone de plus grande activité volcanique. Cette zone s'étend de White Island jusqu'au Ruapehu lui-même. Le Ruapehu est souvent actif, et c'est un des plus grands volcans actifs de Nouvelle-Zélande.

Le Mont Ruapehu a été le théâtre de bien des éruptions dans le passé : en 1861, 1895, 1913, 1945, 1969, 1971 et 1975. Les éruptions les plus récentes ont eu lieu en 1995 et 1996.

 

Image satellite de l'éruption du Mont Ruapehu Gauche : Satellite image de l'éruption du Mont Ruapehu, le 17 juin 1996. Remerciements à Manaaki Whenua Landcare Research pour cet image.
Le volcanisme en Nouvelle-Zélande couvre, en ce qui concerne l'Ile du Nord, toutes les régions depuis la Baie des Iles, Whangarei, Auckland et White Island jusqu'au Ruapehu et à l'Egmont. La zone la plus active est la Zone Volcanique du Taupo, couvrant la région qui s'étend de White Island à Taupo.

Les volcans du type "conique" produisent des éruptions successives près de l'orifice, formant un immense cône, et le point des futures éruptions peut être prédit avec une précision raisonnable.

La Zone Volcanique du Taupo contient deux des volcans de type "caldeira" les plus actifs du monde : le Taupo et l'Okataina.

Dans un volcan de ce type, la "caldeira" est généralement si énorme que la surface du sol s'y engloutit ou s'effondre dans le cratère qu'elle laisse derrière elle.

Le lac Taupo remplit un énorme trou créé par une explosion qui a eu lieu en 2 épisodes, se situant, à ce qu'on suppose, il y a approximativement 1 800 et 26 000 ans. L'explosion a pu être vue dans le ciel depuis des contrées aussi éloignées que la Chine.

C'est l'Ile du Nord qui connaît l'activité volcanique la plus intense. Ce sont le territoire du Parc National Tongariro et la côte de la Baie de Plenty qui ont le plus souffert de l'activité volcanique dans le passé. C'est à l'intérieur du Parc National Tongariro que se dressent les monts Ruapehu, Ngauruhoe et Tongariro.

Les volcans de l'Ile du Nord qui sont encore en activité sont Ruapehu, Tongariro, Ngauruhoe, White Island et le Mont Tarawera. Le Mont Taranaki (également appelé Mont Egmont), un volcan "conique", et le Rangitoto sont classés parmi les volcans éteints, bien que l'on considère qu'ils puissent encore présenter certains risques.

'Auckland est un champ volcanique. Dans un champ volcanique, chaque éruption crée un petit volcan, mais un volcan qui n'entrera plus en éruption. Cependant, dans un champ volcanique, une nouvelle éruption peut se produire à un autre endroit, que l'on ne peut pas prévoir, sauf quand l'éruption est sur le point de se produire. L'activité volcanique de l'Auckland a commencé il y a environ 150 000 ans. C'est Rangitoto qui a connu la dernière grande éruption, il y a juste 600 ans.

 
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Les Terrasses Roses et Blanches

En Māori :

  • Otukapua à rangi = terrasses roses
  • Tarata = terrasses blanches

Terrasses de silice roses et blanches qui donnaient sur le lac Rotomahana près de Rotorua, qui furent entièrement détruites en juin 1886 par l'éruption du volcan Tarawera. Avant l'explosion, les eaux qui s'épanchaient dans le Roto-mahanaou, ou le "lac Chaud", jaillissaient par intermittence, à 25 mètres au-dessus du lac, dans une vasque d'environ 200 mètres de tour.

Après avoir rempli ce cratère aux ourlets de silice translucide, semblable à l'albâtre, elles s'écoulaient en minces nappes d'azur pour tomber de bassin en bassin, tous développant leurs margelles blanches en hémicycle parfait, grâce à l'ondulation régulière de l'eau qui déroulait ses vaguelettes circulaires autour de la cascatelle.

En diminuant de température, l'eau, saturée de silice et de substances sulfureuses, changeait graduellement de couleur. De la nuance du saphir dans le bassin de jaillissement, elle prenait plus bas des reflets de la turquoise, et à son entrée dans le lac elle n'était plus que très légèrement azurée.

Un talus de cendres couvre maintenant ces Terrasses Blanches et, près de là, les Terrasses Roses. Avant leur destruction, cette succession de terrasses formée par le lent dépôt de silice attirait de nombreux touristes du monde entier.

Source :
Dictionnaire Néo-Zélandais-Français. Ewan Jones et Myreille Pawliez. Editions Hachette.

 

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