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Les guerres Néo-zélandaises : 1843 - 1872
Histoire
Guerrier

Lors de ses visites en Nouvelle Zélande, le Capitaine Cook avait indiqué au Gouvernement britannique que la Nouvelle-Zélande serait parfaite pour une colonisation par les Européens. Cook a décrit les Māoris comme "intelligents et adaptables ", malgré leurs guerres inter-tribales. Cook a particulièrement conseillé la Baie des Iles, à l'extrême nord de la Nouvelle-Zélande, pour une colonisation.

Le Gouvernement britannique n'a pas prêté beaucoup d'attention à l'idée de Cook, mais à partir de 1810 des baleiniers américains et européens commencèrent à envahir la Baie des Iles, pour créer une ville qui s'appela Kororareka. Plus tard, Kororareka devint le premier capital de la jeune Nouvelle-Zélande.

Les premiers missionnaires arrivèrent.

La Nouvelle Zélande, abandonnée à ses propres moyens et pas encore colonisée, est devenue un pays sans loi. Kororareka a grandi jusqu'à devenir la 5ème ville de Nouvelle Zélande, mais est devenu en même temps un bidonville rempli de bars et de maisons de passe.

La tribu Māori "Ngapuhi", de la région au nord d'Auckland, pouvait marchander avec les Européens, en particulier la nouvelle arme dévastatrice, le mousquet. Par la suite, les guerres inter-tribales des Māoris, entre 1818 et 1833, furent connues sous le nom "Les Guerres des Mousquet" (The Musket Wars)

La population Māori à Kororareka fut réduite, non seulement à cause des guerres inter-tribales avec le mousquet, mais également à cause de la dépravation et des maladies introduites par les Européens. Cette situation en Nouvelle Zélande a amené non seulement les colons - environ 2.000 dispersés le long des côtes - mais aussi les Māoris eux-mêmes, à demander à la Grande Bretagne d'intervenir.

Au début la Grande Bretagne hésitait, mais les rapports des Missionnaires, inquiets de la situation en Nouvelle-Zélande, joints aux rumeurs disant que la France était en train de préparer la colonisation de la Nouvelle-Zélande, ont poussé la Grande Bretagne à nommer, en 1833, un "résident britannique" du nom de James Busby, à Kororareka. Busby avait pour mission de veiller sur le pays au nom de la Grande Bretagne. Malheureusement, son statut ambigu et les trop faibles moyens mis à sa disposition n'ont pas permis le succès de sa mission.

Entre-temps, en Grande Bretagne, un certain Edward Gibbon Wakefield était en train de concevoir un plan pour coloniser la Nouvelle-Zélande avec des colons britanniques.

En 1837, Wakefield monta "La Société Néo-zélandaise" (The New Zealand Society). Le but était d'acheter la terre des Māoris et de la vendre par la suite aux futurs colons, au profit de la Société. Le Bureau Colonial (Colonial Office) en Grande Bretagne n'était pas d'accord avec l'idée de Wakefield. La Grande Bretagne disait que ce plan n'était pas dans l'intérêt des Māoris et de leur terre.

Espérant obtenir la bénédiction du Gouvernement, Wakefield restructura "La Société Néo-zélandaise" en 1839, la renommant "La Compagnie Néo-zélandaise". Cependant, il prévoyait de continuer ses actions avec ou sans l'accord du Gouvernement britannique.

Cette même année, "La Compagnie" envoya en Nouvelle Zélande un bateau, "The Tory", avec des experts géomètres à bord. Du coup, le Gouvernement britannique était obligé d'intervenir puisque :

de plus en plus de colons britanniques achetaient de la terre en Nouvelle Zélande par le biais de "La Compagnie Néo-zélandaise", malgré l'avertissement du Gouvernement britannique qu'il ne pouvait pas garantir la légalité de ces achats ;

Des rumeurs circulaient que la France était en train de préparer elle-même la colonisation de la Nouvelle Zélande ;

des " requins " en Australie achetaient la terre des Māoris à des prix ridiculement bas.

Ces événements ont amené le Gouvernement britannique à nommer en Nouvelle Zélande un "Lieutenant Gouverneur", le Capitaine William Hobson, afin d'entamer entamer des négociations avec les Māoris pour l'éventuelle signature du "Traité de Waitangi" (ainsi nommé puisque le traité devait être signé à Waitangi, dans la Baie des Iles)

Le traité fut effectivement signé le 6 février 1840 entre les représentants du Gouvernement britannique et les Chefs Māoris de différentes tribus. Tous les Chefs Māoris n'ont pas signé le Traité, mais la majorité fut jugée suffisante. C'est le chef Tamati Waaka Nene, chrétien converti et Chef de la région de Hokianga, qui a réussi à convaincre, par son discours en faveur du traité, les Chefs hésitants à signer.

Waaka Nene parla de la destruction engendrée par les guerres inter-tribales entre Māoris, des bénéfices de vivre en paix avec le "pakeha" (européen), avec une loi pour le pays. Waake Nene demandait à Hobson d'empêcher le vol de la terre Māori.

Les Chefs ont donc signé le Traité, et la Nouvelle Zélande est devenue une colonie britannique. Au départ, tout s'est bien passé. La population Māori comptait environ 115.000 personnes en 1840.

En 1841, les Missionnaires avaient réussi à convertir à peu près 30.000 Māoris.

 

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