Selon les croyances
Māori, "Nga-Mahi-a-te-Rehia", ou "les arts qui procurent
du plaisir" ont été inspirés par "Raukatauri",
"Raukatamea", "Marere-o-tonga", "Takatakaputea",
et autres personnages mythiques.
Ces arts qui comprennent tissage, sculpture, "akotanga"
(arts oratoires), "tupea" (comment résoudre les
problèmes), chant, danse, art de raconter des histoires,
festins et jeux, tenaient une grande place dans les fêtes
de "Matariki".
Les fêtes, dynamiques et enthousiastes, recréaient
pour les Māoris des liens avec leur inépuisable trésor
d’ "arts qui procurent du plaisir", creuset pour
la créativité et pour d’innombrables productions.
"Matariki" était également un temps de
rapprochement intertribal, qui favorisait la création d’amitiés
et le partage des idées et des technologies.
Les jeux, en tant que "arts qui procurent du plaisir"
étaient partie intégrante de la vie Māori. Pratiquer
un jeu ne se limitait pas à un temps ou à un lieu.
Et c’était particulièrement évident pendant
les fêtes de "Matariki".
A travers toute la Nouvelle-Zélande pré Européenne,
les grandes fêtes de "Matariki" étaient,
pour un très large éventail de jeux, le catalyseur
annuel de développement, d’invention et d’expérimentation.
Cependant, pendant cette période particulièrement
festive, à travers toute la Nouvelle-Zélande, c’est
sur la pratique du cerf-volant que toutes les tribus, sans exception,
mettaient le plus d’emphase.
La mythologie du cerf-volant (ou “Manu”), est partout
présente dans le folklore Māori. Les légendes nous
parlent de "Tawhaki" qui essaie en vain de suivre "Tangotango"
au ciel sur un cerf-volant, de "Rahi"
qui utilise un cerf-volant pour poursuivre "Te Ara", et
de "Maui" qui se sert d’un cerf-volant pour survoler
la terre.
"Matariki" se retrouve également dans les légendes.
L’une d’elles parle de "Ranginui" (le dieu
du Ciel) s’élevant à l’est, au-dessus
de l’horizon, au commencement de la nouvelle année
Māori, entouré de "Matariki", "Puanga",
"Takuru" (Sirius) et "Tautoru" (la constellation
d’Orion).
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