Les jeux de balle
et de ballon ont toujours fait partie de la culture Māori. Les
balles utilisées étaient :
Le
« poi » : petite balle attachée à une
ficelle de lin, utilisée pour danser et jouer
Le
« poi toa » : un poi attaché à une ficelle
de lin plus longue – utilisé dans les jeux d’entraînement
des guerriers
Le
« ki » : la partie ronde du poi, (la balle sans la ficelle)
utilisée dans les jeux qui consistaient à passer et
à attraper le ballon.
Sous l’influence des missionnaires, de la colonisation européenne
et des guerres Néo-Zélandaises, la plupart des jeux
traditionnels Māori (« mahi-o-rongo » ou «
rehia », c’est-à-dire « temps de loisirs
agréables ») avaient disparu dès 1870. Les Māori
continuaient à jouer à Ki-o-Rahi dans leurs tribus,
mais ce sport ne fut pas reconnu sur le plan national par la société
néo-zélandaise, jusqu’aux années 1970,
époque de la renaissance de la culture Māori.
Et encore, pour que le jeu soit accepté par la société
contemporaine Néo-Zélandaise, il fut largement modifié,
comme bien d’autres jeux traditionnels Māori. |